André Deroo

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Rencontrer André DEROO, c'est vivre un moment de pure authenticité.
C'est oublier pendant une heure, le monde extérieur, pour plonger dans la vie de ceux qui ont avant tout du cœur, du courage et de la sincérité à l'état brut.
André est né à Zegerscappel, il y a 77 ans, à l'endroit même où il habite aujourd'hui avec Jacqueline, son épouse, au 4 chemin d'Eringhem. La maison familiale, où jeune, même très jeune, il aide aux taches de la ferme familiale. " Les pommes de terre, les haricots, tout devait être à l'abri pour le 1er octobre, date de la rentrée des classes". La maison qu'il n'a jamais quittée, sauf pendant son service en Algérie, et qu'il a rejoint par solidarité familiale. Et pourtant, il nous dit avec une pointe de nostalgie " je n'aimais pas la ferme. J'avais déjà mon affectation comme gendarme, à Melun. Mais il fallait que je soutienne mes parents".
André a une mémoire extraordinaire. Il n'est pas prêt d'oublier comment il fut décidé qu'il serait modèle pour le géant, il y a 20 ans, quand il était employé communal, sous le majorat de Gérard Bécue. "La tête avait été faite par M Dufloo, artisan rue de Bollezeele. Il m'a appelé pour me la montrer avant tout le monde. Il m'a demandé si c'était bien moi. J'ai répondu :" pour sûr, on ne peut pas se tromper".
Le géant, c'est la statue d'André. C'est le témoignage  de ces gens de Flandres, qui ont travaillé la terre aiment faire la fête, et qui en sont le patrimoine vivant.
Franck SPICHT

Ce samedi 7 novembre 2015, notre village a perdu une de ses figures en la personne d'André DEROO, subitement décédé à son domicile à l'âge de 78 ans.
 
Personnage attachant, authentique ouvrier agricole flamand, toujours prêt à rendre service, le coeur sur la main. Quel Zegerscappelois n'a pas croisé André à vélo ?
André avait servi de modèle au géant communal Klakke il y a 20 ans.
Les deux étaient depuis indissociables.
A Jacqueline son épouse, à sa famille, la commune présente ses sincères condoléances
 
Les obsèques civiles de M André DEROO seront célébrées le mardi 10 novembre au cimetière communal, à 15h
Franck Spicht

Klakke